top of page
  • biodivercyclos

Découverte de vallée sacrée au Pérou

Depuis notre arrivée au Pérou, s’enfile une suite de jours et de nuits faites de petits bonheurs qui finissent par en faire un grand.


Aprés la visite inoubliable du Macchu Pichu, nous arrivons par le train à Ollantaytambo, visite de la citadelle Inca, forteresse militaire, bastion de la résistance contre les conquistadores espagnols, dominant le village agencé en épis, chaque maison représentant un grain de maïs.


A Urubamba, nous profitons de la vie de village et notamment du mercado central, de ses couleurs et ses délices. Nous y mangeons là le meilleur Ceviche triple de notre voyage (3e piso Los Andes pour les chanceux qui passerons par là).


Puis à Moray, dans une zone reculée afin d’éviter les contaminations OGM, les vestiges du CEA des Incas, Centre d’Etudes Agronomiques constitué de terrasses cultivées de différentes espèces, orientées de différentes manières, à différentes altitudes et températures formant 20 microclimats differents, hypothèses qui n’engagent que notre sens aigu de l’observation… et Wikipédia qui n’en sait pas beaucoup plus car les différents rapports d’études demeurent encore à ce jour marqués du sceau « top secret » des incas.


Salinas de Maras. Paysage insolite. le principe est très simple et il était même connu avant les Incas ! Un ruisseau naturellement salé, chose rare, sourd miraculeusement de la montagne. Il est capté par des canaux qui alimentent une multitude de bassins construits à flanc de pente. Une fois que l’un d’eux est rempli, on oriente l’arrivée d’eau vers un autre et monsieur soleil évapore l’eau stagnante prise au piège. Il ne reste alors plus que le sel que l’on peut ramasser en raclant les bassins asséchés, avant de recommencer la manipulation indéfiniment ; et ce, depuis des centaines d’années. Car oui, c’est toujours en activité ! Chaque petite parcelle appartient à une famille qui possède le droit de l’exploiter de génération en génération.


A Chinchero, des artisanes nous présentent leur travail de tissage. La laine d'Alpaga est filée, teintée à l'aide de ressources naturelles, mise en pelote, puis tissées sur un métier attaché à la ceinture.


Nous nous rendons également plus au sud de Cuzco admirer la montagne aux 7 couleurs: Vinicunca. Une surprenante manifestation artistique de dame nature. Aucun trucage ! Les différentes couches de couleurs de cette montagne Arc en Ciel sont parait il dues au zinc pour le magnesium, au soufre pour le jaune, au fer pour le rouge, manganese pour le bleu, et blanc pour le zinc. Située à 5000m, elle était il y a quelques siècles encore couverte de neige toute l’année et s'est révélée à la faveur du réchauffement climatique aux communautés locales.




165 vues2 commentaires

Posts récents

Voir tout
bottom of page