Martin
Au Kirghizistan, les gens sont très accueillants.
Nous quittons la vallée de Sary Chelek, et retrouvons au passage notre ami chauffeur Emile et lui montrons nos photos, échangeons quelques sucreries puis il nous propose d’aller déjeuner en ville. Nous goutons les fameux « samsa » kirghizes, sortes de chaussons fourrés de viande et d’oignons.
Nous continuons notre route sur deux jours avant de décider de rejoindre Jalalabad en transport, la route en travaux est trop longue, monotone et poussiéreuse!! Nous tendons le pouce. Un monsieur nous invite à le rejoindre chez lui où il installe les vélos sur sa voiture. Pendant ce temps, nous sommes invités au thé !
Cérémonie du thé kirghize
Simon
A l’ heure du thé, les Kirghizes sortent plein de choses à manger. Des chocolats , des cerises, bien sur du thé, de nombreuses confitures, des mûres et de la salade de légumes . Parfois ils peuvent aussi manger des œufs .La cérémonie du thé consiste à mettre du thé dans la tasse remettre le thé dans la bouilloire (c’est pour mettre et enlever le mal) et refaire ça une nouvelle fois (c’est pour enlever le feu) et, encore une fois, remettre du thé dans la tasse. Et là , c’est devenu ce qu’ ils appellent l’eau.
Chaque fois que nous sommes invités pour le thé, les gens sont toujours très généreux. Un petit trop à vrai dire. Ils nous obligent parfois à manger même si nous n’avons pas faim. Moi, ce que je préfère, c’est les papillotes. Et il y en a toujours beaucoup !
J’ai remarqué que les enfants mangent des papillotes ou des bonbons toute la journée, ils les cachent dans leurs poches puis rentrent dans le salon avec une tête d’innocent.
En fait, il n’y a pas d’heure du thé, ou plutôt, c’est toujours l’heure du thé !
Martin
A Jalalabad, nous trouvons un super hôtel dans le parc à côté des manèges, comme il y a dans les parcs de toutes les villes. Et nous en profitons pour en essayer 2 ou 3.
Puis nous repartons en camion pour Toktogul ! Hein, mais pourquoi ? Car il y a de la neige au col, là où nous voulions aller ! Le conducteur est gentil et nous partageons notre repas avec lui. Il s’arrête avant notre destination et rejoint son copain qui a un gros problème au moteur. Nous prenons un autre camion pour arriver à Toktogul. Le lendemain nous repartons en camion avec une camion de pommes de terre avec Nasser et Balde. Nous nous cachons de temps en temps pour éviter de se faire racketer par la police et nous nous arrêtons manger ensemble une soupe de raviolis à la crème au meilleur resto du pays, ainsi que des brochettes.
A l’intersection où ils nous laissent : horreur ! C’est la mauvaise piste qui nous attend ! et le vent de l’orage nous pousse en sens inverse ! Au bout de 30 km, nous nous arrêtons camper derrière une maison de village après avoir demandé l’autorisation. Et bien sûr, nous sommes invités au thé !
Enfin, après cette longue traversée le long d’une belle rivère, nous arrivons à un hotel où nous pouvons parler anglais et où nous jouons au foot, à cache-cache et aux osselets avec Adil, notre nouveau copain. Nous restons deux jours à jouer chez eux, avant de partir pour Kochkor. Là , nous revenons à la Guest House familiale où nous étions 8 ans plus tôt ! Nous leur faisons la surprise de montrer les photos de 2013 à nos hotes qui se reconnaissent 8 ans plus jeunes. A nouveau, nous sommes contents de pouvoir jouer au foot avec Urmat (maintenant 13 ans), Chermat (9 ans) et une nouvelle petite fille : Assela…!
QUIZ
1 - Quelle compagnie de téléphone envoie nos e-miels ?
a. Orange
b. Beeline
c. Mégacom
2 - A quoi reconnait on un cycliste heureux ?
a. A la taille de ses mollets
b. A son bronzage cycliste
c. Au nombre de moucherons collés sur ses dents
3- Devise de Martin
Revenir sur du goudron après une piste de terre et cailloux , c’est un peu comme boire une douce limonade après du Jarma (boisson kirguuize grumeleuse: melange d’ eau, de fromage acide et de l’avoine.