Carnet des garçons : Holà Bolivia

Casa de Ciclistas

Martin

Après les obsèques de notre papi, direction la Bolivie.

Du train à l’aéroport, pas de contrôle ! Ouf. Même pas besoin de motifs de déplacement. Pourtant interdit de quitter la France avant le 15 décembre. Trajet : Orly, Lisbonne, Sao Paulo, Santa Cruz, La Paz. Là-bas tout est pauvre, calme et envahi par les chiens la nuit. Cristian nous conduit à sa « casa » par 4x4 via des routes mal entretenues. Notre hôtel, la casa de ciclistas, le voici : un appart d’une propreté douteuse, 3 canapés, une cuisine au gaz, des toilettes dans une salle de bain et une grande chambre où gonfler nos matelas. Aussi de nombreux mots sur les murs dont un quart écrits en français, du genre « Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, essayez la routine, elle est mortelle ! »

Le matin, gens sympathiques mais pas souriants avec le masque.

Plus tard, nous faisons la connaissance de Rafael, le fils de Cristian, le propriétaire de la casa des ciclistas et Marisol. Rafael est un garçon de 10 ans mais qui est tout petit. Il a une voix très aigüe, et adore Simon, nous jouons à un jeu sur ordinateur, au foot...

Autre rencontre sympa à la casa : Guilhermo nous apprend à jouer de la flute de pan : Zampona. J'adore !

La Paz

Simon

Le premier jour à La Paz, nous sommes allés manger dans un grand restaurant plein de viande. L’après-midi nous nous sommes baladés pour nous repérer dans la ville. Nous avons pris un des téléphériques (ce qui sert de métro dans cette ville montagneuse) qui nous a montré une superbe vue sur la ville. De là-haut, nous voyons des maisons en briques et en toit de tôle à coté de grands buildings, nous voyons aussi un quartier hyper coloré que nous avons visité. On voit aussi deux sommets enneigés de plus de 6 000 m d’altitude. La Paz est située à 3800 m d’altitude. La capitale la plus haute du monde, ce qui t’essouffle quand tu montes 13 marches, tu dois boire très régulièrement pour compenser le manque d’oxygène.

Dans la rue, on voit des Mamitas : ce sont des petites dames, grandes comme moi, quand même assez grosses qui portent trois jupes les unes sur les autres et un chapeau melon. La position de leur chapeau indique si elles sont mariées ou pas, s’il est incliné elles sont célibataires. Elles ont aussi de grands tissus colorés sur leur dos qui supportent des marmites ou des enfants .Et pour finir des dents en or parce qu’ elles mangent plein de bonbons et aussi qu’elles chiquent trop de feuilles de coca.

Les vendeurs de rue : Ce sont plein de gens qui sont dans leur cabine remplie de bonbons, de biscuits ,de super jus de fruit pressés sur place au fruit de la passion , mangue, goyave ,ananas ,orange ,de magazines, des soda, du pain, parfois aussi de briquets … enfin bref tout ce que tu peux imaginer . il y a même une mamie qui nous a vendu 12 bananes ( elles sont meilleurs qu’ en France ) à 50 cts. Les bolivianos sont la monnaie de Bolivie 1 euro = 8 bolivianos.

Niveau transport, il y a aussi des bus parce qu’ il y a des gens qui trouvent que le téléphérique est trop cher et qu’ il ne fait pas beaucoup d’ arrêts car il fait des grandes distances . Il y a des super beaux bus très colorés avec , sur le capot , un cygne argenté comme sur le capot des Mercedes, ou des microbus comme en Tanzanie .

Partir à la découverte de la Bolivie

A El Alto, nous sommes allés au plus grand marché de l’ Amérique du sud, où nous avons acheté 4 vélos dont trois neufs. Papa n’arrête pas de les bidouiller pour pouvoir partir bientôt à la découverte de la Bolivie !!!!