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Biodiversité : île de Zanzibar

Dernière mise à jour : 23 oct. 2020


Échantillon de faune et flore observées à Zanzibar


Parc national de conservation de Jozani



Sur l’ile principale de Zanzibar subsiste un parc national réduit à quelques dizaines de km2 : Jozani.

Composé d’une mangrove préservée, d’une immense foret, elle abrite de nombreuses espèces, dont un singe endémique, le colobe rouge (bais de kirk)

Nous cheminons sur un ponton dans la mangrove, cette foret pouvant comporter une centaine de variétés d’arbres s’accommodant tous d'avoir les pieds dans l’eau salée. Elle nettoie la mer de ses pollutions , protégeant ainsi les coraux, abrite et nourrit les poissons, crabes, oiseaux au rythme des flux et reflux des marées. Here in Zanzibar, la mangrove est protégée sur l’ensemble de l’île, sage mesure !

Rejoignant la fôret, nous croisons au sol un petit fourmilier noir , en l’air un bel écureuil gris, tous deux très craintifs.

Nous nous régalons sous le couvert de ce monde végétal s’élancant vers le ciel, luttant pour la lumière. Monde enchanteur, aux espèces étrangères, apaisant et inhospitalier à la fois. Certains acajous immenses penchent d’être enracinés dans un substrat trop humide pour soutenir leur masse.

Nous nous sentons observés par nos lointains cousins, les singes, qui s’averent joueurs et faciles d’approche. Si nous humains avons capitulé devant la gravité ( non pas celle de la situation !), les singes eux continuent à voltiger dans les arbres, faisant fi de cette force qui nous colle, pauvres bipèdes, au pied de leurs perchoirs. A Jozani les singes bleus , singes à casquette et colobes rouges cohabitent et se reproduisent dans ce réduit d’espace suffisamment dense en végétation pour les alimenter.

Ce parc est certes un petit lieu de préservation de 50km2, mais il faut voir le bon côté des choses , sa surface s’est accrue d’un facteur 10 en un demi siècle, sur décision gouvernementale…





Centre d'élevage de papillons


Un beau projet situé à Pete, proche Jozani, qui permet de compléter les revenus des paysans locaux, ces derniers fournissant les chrysalides au centre. Peu évident d'attraper ces beautés en photo dés lors qu'elles quittent leur cocon , pressées de profiter à fond des deux seules semaine que la nature leur octroie...


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